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lundi 4 juin 2007

crise ivoirienne






Le gouvernement ivoirien

Chef de l'État : M. Laurent Gbagbo

Le Gouvernement du Premier ministre Guillaume SORO formé suite à la signature de l'accord de Ouagadougou (formé le 07 avril 2007)

- Premier ministre, chef du gouvernement: Guillaume Kigbafori Soro
- Ministre d`Etat, ministre du Plan et du développement: Antoine Bohoun Bouabré (FPI, parti présidentiel)
- Ministre de l`Intérieur: Désiré Tagro (FPI, parti présidentiel)
- Ministre de la Défense: Michel Amani N`Guessan (FPI, parti présidentiel)
- Ministre des Affaires Etrangères: Youssouf Bakayoko (PDCI, opposition)
- Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l`Homme: Mamadou Koné (FN, rébellion)
- Ministre de l`Economie et des Finances: Charles Koffi Diby (société civile)
- Ministre de l`Agriculture: Amadou Gon Coulibaly (RDR, opposition)- Ministre de la Solidarité et des victimes de guerre: Louis-André Dakoury Tabley (FN, rébellion)
- Ministre des Transports: Albert Mabri Toikeusse (UDPCI, opposition)
- Ministre de la Fonction publique et de l`Emploi: Hubert Oulaye (FPI, parti présidentiel
Ministre des Mines et de l`Energie: Léon Emmanuel Monnet (FPI, parti présidentiel)
- Ministre de la Réconciliation nationale et des relations avec les Institutions: Sébastien Dano Djédjé (FPI, parti présidentiel)
- Ministre de la Production et des ressources halieutiques: Alphonse Douaty (FPI, parti présidentiel)
- Ministre de l`Education nationale: Gilbert Bleu Lainé (mouvance présidentielle)
- Ministre de la Construction, de l`urbanisme et de l`habitat: Marcel Amon Tanoh (RDR, opposition)
- Ministre de l`Enseignement technique et de la Formation professionnelle: Moussa Dosso (FN, rébellion)
- Ministre des Infrastructures économiques: Patrick Achi (PDCI, opposition)
- Ministre de la Ville et de la salubrité urbaine: Théodore Mel Eg (UDCY, mouvance présidentielle)
- Ministre des Nouvelles technologies de l`Information et de la Communication: Ahmed Bakayoko (RDR, opposition)
- Ministre du Commerce: Youssouf Soumahoro (FN, rébellion)
- Ministre de l`Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique: Ibrahima Cissé (RDR, opposition)
- Ministre de la Santé et de l`Hygiène publique: Rémy Allah Kouadio (PDCI, opposition)
- Ministre de la Lutte contre le Sida: Christine Adjobi (FPI, parti présidentiel)
- Ministre de l`Industrie et de la Promotion du secteur privé: Marie Amah Téhoua (PDCI, opposition)
- Ministre de l`Environnement, des Eaux et Forêts: Daniel Aka Ahizi (PIT, opposition)
- Ministre de la Jeunesse, du Sport et des Loisirs: Dagobert Banzio (PDCI, opposition)
- Ministre de la Famille, de la Femme et des Affaires sociales: Jeanne Adjoa Peumond Brou (RDR, opposition)
- Ministre de l`Intégration africaine,Porte-parole du gouvernement: Amadou Koné (FN, rébellion)
- Ministre du Tourisme et de l`Artisanat: Sidiki Konaté (FN, rébellion)
- Ministre de la Culture et de la Francophonie: Augustin Kouadio Komoé (mouvance présidentielle)- Ministre de la Reconstruction et de la Réinsertion: Mme Fatoumata Bamba, née Hamza (MFA, opposition)- Ministre de la Communication


Crise Ivoirienne

Historique de la crise depuis 2002 Depuis 2002 : l'après 19 septembre
2002 - 2003 - 2004 - 2005
200219 septembreUne tentative de coup d'Etat à Abidjan dégénère en soulèvement armé. Les villes de Bouaké et Korhogo, respectivement dans le centre et le nord du pays, tombent entre les mains de rebelles. Le général Robert Gueï est tué.
22 septembre
Arrivée des premiers renforts français pour assurer la sécurité des ressortissants étrangers. Le dispositif français, constitué à partir du 43e Bataillon d'infanterie de marine stationné à Port Bouët, près d'Abidjan, est baptisé "Opération Licorne".
Les soldats français de l'opération "Licorne" ont d'abord été chargés de la sécurité des ressortissants étrangers. © ECPAD/France.
29 septembre
La Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) crée un groupe de contact et décide l'envoi d'une force de paix. OctobreLes mutins, regroupés en un Mouvement patriotique de Côte d'Ivoire (MPCI), déclarent leur intention de renverser le régime. Après des combats à Bouaké, un cessez-le-feu est signé le 17 et des négociations commencent le 30 entre les rebelles et le gouvernement. 28 novembreDeux nouveaux groupes rebelles, le Mouvement populaire ivoirien du grand ouest (MPIGO) et le Mouvement pour la justice et la paix (MJP), revendiquent la prise des villes de Man et Danané, à l'extrême ouest du pays. DécembreDes accrochages entre soldats français et rebelles font une dizaine de victimes chez ces derniers le 1er décembre. Un charnier de 120 cadavres est découvert le 5 du mois à Monoko-Zohi, dans l'ouest, par l'armée française, laquelle essuie une attaque du MPIGO le 29.
Le groupe de contact envoyé par la CEDEAO arrive à l'aéroport de Yamoussoukro.© ECPAD/France.
2003

15-26 janvier
La Conférence de Linas-Marcoussis réunit, près de Paris, l'ensemble des parties du conflit. L'accord signé le 24 janvier prévoit le maintien au pouvoir de l'actuel Président Laurent Gbagbo et un gouvernement formé de toutes les parties, y compris les rebelles qui obtiennent les ministères de la Défense et de l'Intérieur. Le sommet est conclu par une Conférence des Chefs d'Etat sur la Côte d'Ivoire organisée à Paris. 4 févrierAlors qu'éclatent à Abidjan des manifestations anti-françaises hostiles aux accords de Marcoussis, l'ONU autorise le déploiement de forces appartenant à la France et à la CEDEAO (résolution 1464, adoptée à l'unanimité par le Conseil de sécurité). L'Opération Licorne est renforcée le 7, ce qui porte son effectif à 3 000 hommes.
Ouverture de la réunion des forces politiques ivoiriennes, au Centre de conférences internationales de Kléber à Paris, le 15 janvier 2003. © Frédéric de la Mure - Ministère des Affaires étrangères.
27 février
Un rapport d'Amnesty international met en cause le MPCI dans le massacre à Bouaké, d'une soixantaine de gendarmes et de leurs enfants, le 6 octobre 2002.
8 mars
Rebelles et représentants des partis politiques s'accordent, au terme d'une réunion interivoirienne à Accra (Ghana), sur un point important de l'accord de Marcoussis : l'entrée au gouvernement des rebelles.
10 mars
Le Président Laurent Gbagbo délègue certains de ses pouvoirs au Premier ministre Seydou Diarra, nommé à l'issue de la Conférence de Marcoussis, dans 16 domaines et pour une durée de six mois renouvelables. Le chef de l'Etat nomme le 25 mars à titre intérimaire deux personnalités respectivement issues du FPI et du RDR aux ministères de la Défense et de la Sécurité intérieure.
3 avril
Les ministres issus des mouvements rebelles participent pour la première fois au Conseil des ministres, à l'occasion de sa troisième réunion depuis la formation du gouvernement de réconciliation nationale.
3 mai
Un cessez-le-feu est conclu entre les forces gouvernementales et les rebelles.
13 mai
Le Conseil de sécurité des Nations unies adopte la résolution 1479 qui crée "pour une période initiale de six mois, une Mission des Nations unies en Côte d'Ivoire (MINUCI) avec mandat de faciliter la mise en œuvre de l'Accord de Linas-Marcoussis et comprenant une composante militaire (...), en complément des opérations menées par les forces françaises et celles de la CEDEAO". A côté d'une composante civile qui assistera le Représentant spécial du Secrétaire général, pour les questions politiques, humanitaires et de droits de l'Homme, le groupe de liaison militaire sera notamment chargé d'évaluer la situation militaire et d'assurer la liaison entre les différentes forces en présence .
4 juillet24
heures après le commencement du déploiement de la MINUCI, "les Forces de défense et de sécurité de Côte d'Ivoire et les Forces armées des Forces nouvelles" déclarent dans un communiqué commun la fin officielle de la guerre civile et appellent "toutes les personnes vivant en Côte d'Ivoire à suivre la voie de la paix". La situation reste néanmoins tendue dans le pays, toujours divisé par une ligne de cessez-le-feu entre le sud loyaliste et le nord contrôlé par les ex-rebelles.
25 août
Les autorités françaises annoncent avoir déjoué une tentative de coup d'Etat organisée depuis la France et arrêtent l'ancien putschiste Ibrahim Coulibaly, qui sera libéré en septembre.
21 octobre
Jean Hélène, journaliste de Radio France Internationale (RFI), est abattu à Abidjan. Son agresseur, le policier Théodore Séri, sera condamné en janvier 2004 à 17 ans de prison.
2004
27 février
Le conseil de sécurité de l'ONU vote la résolution 1528 qui autorise le déploiement de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) pour une durée de douze mois. Formée de 6 240 militaires et de 350 policiers, cette force a pour mission d'observer le cessez-le-feu, d'aider au désarmement et au retour à la vie civile des combattants, de mettre en sûreté ou de détruire les armements confisqués, et de contribuer à la préparation de l'élection présidentielle prévue en 2005 par les accords de Marcoussis.
4 mars
Le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) annonce qu'il suspend sa participation au conseil des ministres, en désaccord avec le parti présidentiel FPI sur des nominations à des postes-clés dans les ministères et des entreprises publiques.
25 mars
Alors que toute manifestation de rue est interdite jusqu'au 30 avril (décret du conseil des ministres du 18 mars), une "grande marche pacifique" organisée par l'opposition à Abidjan pour protester contre le blocage des accords de Marcoussis, dégénère en affrontements avec les forces de l'ordre. Le bilan est de 37 morts, selon des sources officielles, et entre 350 à 500 d'après l'ancien président du PDCI, Henri Konan Bédié. A la suite de ces événements les partis d'opposition annoncent leur retrait du gouvernement.
16 avril
Disparition du journaliste franco-canadien Guy-André Kieffer. L'entourage du président Gbagbo est mis en cause par la justice française.
3 mai
Une commission d'enquête de l'ONU sur les violences du 25 mars révèle l'implication de hautes autorités de l'Etat ivoirien dans la répression de cette manifestation qui a fait, selon le rapport, 120 morts.
19 mai
Le limogeage de trois ministres de l'opposition dont Guillaume Soro, le chef politique de la rébellion, ajouté aux démissions antérieures, réduit à 15 membres le gouvernement de réconciliation nationale, originellement fort de 44 personnes tel qu'issu des accords de Marcoussis.
25 mai
Le Conseil de sécurité de l'ONU affirme sa détermination à s'assurer que les auteurs des violences soient indentifiés et exprime son appui au premier ministre issu des accords de Marcoussis, Seydou Diarra.
30 juillet
Un sommet d'une dizaine de chefs d'Etat africains, sous la présidence de Kofi Annan, à Accra (Ghana) - dit Accra III -, dicte un échéancier pour une solution à la crise ivoirienne, sous peine de sanctions de l'ONU. Laurent Gbagbo promet d'étudier la réforme de l'article 35 de la Constitution, qui conditionne l'éligibilité à la présidence et empêche Alassane Ouattara de se porter candidat.
2 août
Découverte par les forces de l'ONUCI d'un charnier de 99 cadavres à Korhogo, au nord du pays, dans une zone contrôlée par la rébellion.
9 août
Le président Gbagbo ayant réintégré les trois ministres de l'opposition limogés le 19 mai, le gouvernement de réconciliation nationale se réunit au complet pour la première fois depuis quatre mois. Ce même jour Laurent Gbagbo signe un décret portant délégation au Premier ministre, au terme de l’article 53 de la Constitution, d'une partie de ses pouvoirs pour la mise en œuvre de l’accord de Linas-Marcoussis jusqu’en octobre 2005.
15 octobre
Les Forces armées nationales de Côte d'Ivoire (FANCI, loyalistes) et L'ex-rébellion sont censées débuter le processus de désarmement, conformément à l'accord "Accra III" signé le 30 juillet 2004.
Les ex-rebelles exigeant au préalable l'application des réformes politiques prévues à Accra, le désarmement est un échec.
4 - 8 novembre
A la suite de bombardements par l'armée régulière les 4 et 5 novembre des positions défendues par les ex-rebelles à Bouaké (centre du pays) et à Korhogo (nord), auxquels les forces de l'Opération Licorne répondent, un raid de l'aviation ivoirienne lancé le 6 novembre sur le fief des rebelles, touche un cantonnement de troupes françaises à Bouaké fait 9 morts et 34 blessés parmi les soldats français. Sans aucune enquête La france riposte immédiatement et sauvagement en détruisant tous les aéronefs ivoiriens; Des manifestatios anti-françaises éclatent alors à Abidjan afin d'exiger le départ des troupes françaises et notre "véritable indépendance". L'armée française prend alors le contrôle de la ville d'Abidjan, le coeur du pays,

les 6, 7, 8 et 9 novembre 2005

. Elle tire à balles réels sur les manifestants ivoiriens non armés. (
Après la riposte sauvage de l'armée française, qui a détruit tous les aéronefs ivoiriens, Paris renforce de 600 hommes l'Opération Licorne.

10 - 18 novembre

8 332 ressortissants français, sur un total de 13 000, sont rapatriés en France.
15 novembreLe Conseil de sécurité de l'ONU adopte à l'unanimité la résolution 1572, dans laquelle il condamne les frappes aériennes conduites par l'armée ivoirienne, renouvelle son appui aux actions de l'ONUCI et des forces françaises, et décide d'un embargo sur les armes à effet immédiat ainsi que de mesures restreignant les mouvements et gelant les avoirs des personnes désignées par un comité créé à cet effet comme constituant une menace pour la paix dans le pays.

2005
6 avril
Réunis à Pretoria (Afrique du Sud) à l'initiative du président sud-africain Thabo Mbeki, les protagonistes de la crise signent un texte aux termes duquel ils s'engagent à la cessation immédiate des hostilités. Interrompu, le processus de désarmement doit reprendre le 14 avril. Il est proposé un plan de sécurité permettant le retour en Côte d'Ivoire de ceux des acteurs de la crise réfugiés à l'étranger, comme Henri Konan Bédié et Allassane Ouattara. Le texte prévoit le soutien de l'ONU pour assurer transparence et régularité aux élections générales prévues en octobre 2005.





Chronologie



1893 - 1960 : la période coloniale
1893
10 mars
Possession française depuis 1842 et devenue protectorat en 1889, la Côte d'Ivoire est érigée en colonie autonome. Louis Binger est le premier gouverneur et la capitale est Grand-Bassam, à l'est d'Abidjan.
1904
Fondation de l'Afrique occidentale française (AOF) à laquelle la colonie de Côte d'Ivoire est intégrée.
1933
Abidjan devient capitale de la colonie, à la place de Bingerville qui l'était depuis 1899.
1944
30 janvier - 5 février
La Conférence de Brazzaville prévoit la représentation des peuples d'outre-mer au Parlement français. Félix Houphouët-Boigny est élu l'année suivante député à la première Assemblée constituante française.
1946
11 avril
Vote de la loi abolissant le travail forcé, promue par Félix Houphouët-Boigny.
13 octobre
Création de l'Union française, composée de la République française, des territoires d'outre-mer - dont la Côte d'Ivoire fait partie - et des Etats associés.
Voyage du général de Gaulle en Côte d'Ivoire : le Général accompagné par Félix Houphouët-Boigny (à gauche) à Abidjan le 25 août 1958.© Archives La Documentation française - Service d'information de Côte d'Ivoire.
1958
Août
Visite du Général de Gaulle, récemment arrivé au pouvoir, à Abidjan pour soutenir le "oui" au référendum de la nouvelle Constitution française qui prévoit le remplacement de l'Union française par la Communauté française et son ouverture aux colonies.
Septembre
99,9% de "oui" ivoiriens au référendum.
14 décembre
Proclamation de la République de Côte d'Ivoire, Etat autonome au sein de la Communauté française.
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1960 - 1993 : les années Houphouët
Le 27 novembre 1960, Félix Houphouët-Boigny devient le premier Président de la République de Côte d'Ivoire indépendante.© Archives La Documentation française - Service d'information de Côte d'Ivoire.
1960
7 août
Proclamation de l'indépendance de la Côte d'Ivoire.
27 novembre
Félix Houphouët-Boigny, alors Premier ministre, est élu Président de la République. Il sera réélu à six reprises en 1965, 1970, 1975, 1980, 1985 et 1990. La première Assemblée nationale compte 70 députés issus du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), parti unique.
1961
24 avril
Signature d'un accord de défense entre la France et la Côte d'Ivoire. Il est complété par un accord d'assistance militaire technique signé le même jour et par cinq accords techniques signés entre 1965 et 1980.
1964
Adoption d'une série de réformes (abolition de la polygamie).
1965
7 novembre
Election des 85 députés du PDCI à l'Assemblée nationale. Quatre scrutins législatifs, en 1970, 1975, 1980 et 1985, conforteront la mainmise du parti unique présidentiel.
1970
Répression d'un soulèvement de l'ethnie Bété contre la domination économique exercée par les Baoulés, peuple auquel appartient Félix Houphouët-Boigny.
1979
Février
La visite du président guinéen Ahmed Sékou Touré scelle la réconciliation entre les deux pays, en conflit depuis le "non" guinéen au référendum organisé par la France en 1958 sur l'intégration à la Communauté française.
1982
9 février
Manifestations étudiantes, fermeture de l'Université et des grandes écoles. Leader de la contestation, Laurent Gbagbo crée l'embryon de ce qui deviendra le Front populaire ivoirien (FPI), principal opposant au PDCI, puis s'exile en France.
La basilique Notre-Dame-de-la-Paix à Yamoussoukro, dont l'architecture et le dôme s'inspirent de Saint-Pierre-de-Rome, a été achevée en 1989. Basilique la plus grande du monde, elle est le bâtiment le plus célèbre de cette petite ville du pays baoulé, devenue capitale politique de la Côte d'Ivoire.© www.ivoireplus.com
1983
21 mars
Yamoussoukro, ville natale du Président située dans le centre du pays, devient la capitale de la République de Côte d'Ivoire.
1988
Septembre
Retour au pays de Laurent Gbagbo, exilé depuis six ans.
Novembre
Congrès constitutif du FPI.
1990
5 mai
Légalisation des partis politiques. 14 nouvelles formations sont officialisées.
28 octobre
Opposé pour la première fois à un candidat (Laurent Gbagbo), Félix Houphouët-Boigny est réélu avec 82 % des voix. Alassane Ouattara sera nommé Premier ministre.
25 novembre
Premières élections législatives pluralistes : le PDCI emporte 175 sièges alors que le FPI en enlève 8.
1992
18 février
A la suite d'importantes manifestations estudiantines, Laurent Gbagbo est arrêté et condamné le 6 mars à deux ans de prison. Il sera libéré le 1er août suivant.
1993
7 décembre
Décès du Président Houphouët-Boigny à l'âge de 88 ans. Le président de l'Assemblée nationale Henri Konan Bédié achève le mandat présidentiel, conformément à l'article 11 de la Constitution modifiée en 1990.
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1994 - 2002 : une succession difficile
1994
8 décembre
Adoption d'un nouveau Code électoral qui impose aux candidats aux élections de prouver leur ascendance et leur nationalité ivoiriennes.
1995
22 octobre
Henri Konan Bédié est élu Président de la République avec 96,44 % des suffrages devant le seul autre unique candidat n'ayant pas boycotté l'élection, Francis Wodié, du Parti ivoirien des travailleurs (PIT).
1997
Mai
Des troubles universitaires font suite aux manifestations menées par la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d'Ivoire (FESCI), théoriquement dissoute en 1991.
8 août
Remaniement de la Constitution et du Code électoral.
1998
30 juin
Une nouvelle modification constitutionnelle renforce le pouvoir présidentiel. La campagne pour l'élection présidentielle de l'an 2000 annonce une dimension "ethnique" de la vie politique.
1999
24 décembre
A la suite d'un coup d'Etat, l'ancien chef d'état-major Robert Gueï destitue Henri Konan Bédié et prend le pouvoir. Il dissout les institutions républicaines et crée un Comité national de salut public (CNSP). L'opposant Alassane Ouattara, chef du Rassemblement des républicains (RDR), rentre de son exil en France.
2000
23 juillet
Une nouvelle Constitution est adoptée par référendum. Elle dispose que le candidat à l'élection présidentielle "doit être ivoirien de père et de mère eux-mêmes ivoiriens et qu'il ne doit pas s'être prévalu d'une autre nationalité", ce qui élimine Alassane Ouattara. Ce dernier se déclare néanmoins candidat le 29 juillet.
22-28 octobre
Après que Robert Gueï s'est proclamé élu à l'élection présidentielle du 22 octobre, de laquelle Alassane Ouattara fut exclu, des soulèvements populaires, auxquels se joint l'armée, aboutissent à la reconnaissance par la Commission électorale de la victoire de Laurent Gbagbo, investi le 26. Un charnier de 57 cadavres est découvert à Yopougon, dans la banlieue d'Abidjan.
4-10 décembre
Laurent Gbagbo décrète l'état d'urgence et impose un couvre-feu. Le parti présidentiel FPI remporte les élections législatives du 10 décembre avec 91 sièges contre 70 au PDCI ; le RDR d'Alassane Ouattara a boycotté le scrutin.
2001
9 octobre-18 décembre
Un Forum de réconciliation nationale réunissant tous les responsables politiques reconnaît la nationalité ivoirienne d'Alassane Ouattara ainsi que la légitimité du gouvernement de Laurent Gbagbo.
2002
5 août
Formation d'un gouvernement réunissant toutes les forces politiques du pays, dont le RDR d'Alassane Ouattara.
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Depuis 2002 : l'après 19 septembre
2002
19 septembre
Une tentative de coup d'Etat à Abidjan dégénère en soulèvement armé. Les villes de Bouaké et Korhogo, respectivement dans le centre et le nord du pays, tombent entre les mains de rebelles. Le général Robert Gueï est tué.
Les soldats français de l'opération "Licorne" ont d'abord été chargés de la sécurité des ressortissants étrangers.© ECPAD/France
22 septembre
Arrivée des premiers renforts français pour assurer la sécurité des ressortissants étrangers. Le dispositif français, constitué à partir du 43e Bataillon d'infanterie de marine stationné à Port Bouët, près d'Abidjan, est baptisé "Opération Licorne".
29 septembre
La Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) crée un groupe de contact et décide l'envoi d'une force de paix.
Octobre
Les mutins, regroupés en un Mouvement patriotique de Côte d'Ivoire (MPCI), déclarent leur intention de renverser le régime. Après des combats à Bouaké, un cessez-le-feu est signé le 17 et des négociations commencent le 30 entre les rebelles et le gouvernement.
Le groupe de contact envoyé par la CEDEAO arrive à l'aéroport de Yamoussoukro.© ECPAD/France
28 novembre
Deux nouveaux groupes rebelles, le Mouvement populaire ivoirien du grand ouest (MPIGO) et le Mouvement pour la justice et la paix (MJP), revendiquent la prise des villes de Man et Danané, à l'extrême ouest du pays.
Décembre
Des accrochages entre soldats français et rebelles font une dizaine de victimes chez ces derniers le 1er décembre. Un charnier de 120 cadavres est découvert le 5 du mois à Monoko-Zohi, dans l'ouest, par l'armée française, laquelle essuie une attaque du MPIGO le 29.
2003
15-26 janvier
La Conférence de Linas-Marcoussis réunit, près de Paris, l'ensemble des parties du conflit. L'accord signé le 24 janvier prévoit le maintien au pouvoir de l'actuel Président Laurent Gbagbo et un gouvernement formé de toutes les parties, y compris les rebelles qui obtiennent les ministères de la Défense et de l'Intérieur. Le sommet est conclu par une Conférence des Chefs d'Etat sur la Côte d'Ivoire organisée à Paris.
Ouverture de la réunion des forces politiques ivoiriennes, au Centre de conférences internationales de Kléber à Paris, le 15 janvier 2003.© Frédéric de la Mure - Ministère des Affaires étrangères
4 février
Alors qu'éclatent à Abidjan des manifestations anti-françaises hostiles aux accords de Marcoussis, l'ONU autorise le déploiement de forces appartenant à la France et à la CEDEAO (résolution 1464, adoptée à l'unanimité par le Conseil de sécurité). L'Opération Licorne est renforcée le 7, ce qui porte son effectif à 3 000 hommes.
27 février
Un rapport d'Amnesty international met en cause le MPCI dans le massacre à Bouaké, d'une soixantaine de gendarmes et de leurs enfants, le 6 octobre 2002.
8 mars
Rebelles et représentants des partis politiques s'accordent, au terme d'une réunion interivoirienne à Accra (Ghana), sur un point important de l'accord de Marcoussis : l'entrée au gouvernement des rebelles.
10 mars
Le Président Laurent Gbagbo délègue certains de ses pouvoirs au Premier ministre Seydou Diarra, nommé à l'issue de la Conférence de Marcoussis, dans 16 domaines et pour une durée de six mois renouvelables. Le chef de l'Etat nomme le 25 mars à titre intérimaire deux personnalités respectivement issues du FPI et du RDR aux ministères de la Défense et de la Sécurité intérieure.
3 avril
Les ministres issus des mouvements rebelles participent pour la première fois au Conseil des ministres, à l'occasion de sa troisième réunion depuis la formation du gouvernement de réconciliation nationale.
3 mai
Un cessez-le-feu est conclu entre les forces gouvernementales et les rebelles.
13 mai
Le Conseil de sécurité des Nations unies adopte la résolution 1479 [.pdf, 104 Ko] qui crée "pour une période initiale de six mois, une Mission des Nations unies en Côte d'Ivoire (MINUCI) avec mandat de faciliter la mise en œuvre de l'Accord de Linas-Marcoussis et comprenant une composante militaire (...), en complément des opérations menées par les forces françaises et celles de la CEDEAO". A côté d'une composante civile qui assistera le Représentant spécial du Secrétaire général, pour les questions politiques, humanitaires et de droits de l'Homme, le groupe de liaison militaire sera notamment chargé d'évaluer la situation militaire et d'assurer la liaison entre les différentes forces en présence.
4 juillet
24 heures après le commencement du déploiement de la MINUCI, "les Forces de défense et de sécurité de Côte d'Ivoire et les Forces armées des Forces nouvelles" déclarent dans un communiqué commun la fin officielle de la guerre civile et appellent "toutes les personnes vivant en Côte d'Ivoire à suivre la voie de la paix". La situation reste néanmoins tendue dans le pays, toujours divisé par une ligne de cessez-le-feu entre le sud loyaliste et le nord contrôlé par les ex-rebelles.
25 août
Les autorités françaises annoncent avoir déjoué une tentative de coup d'Etat organisée depuis la France et arrêtent l'ancien putschiste Ibrahim Coulibaly, qui sera libéré en septembre.
21 octobre
Jean Hélène, journaliste de Radio France Internationale (RFI), est abattu à Abidjan. Son agresseur, le policier Théodore Séri, sera condamné en janvier 2004 à 17 ans de prison.
2004
27 février
Le conseil de sécurité de l'ONU vote la résolution 1528 [.pdf, 113 Ko] qui autorise le déploiement de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) pour une durée de douze mois. Formée de 6 240 militaires et de 350 policiers,cette force a pour mission d'observer le cessez-le-feu, d'aider au désarmement et au retour à la vie civile des combattants, de mettre en sûreté ou de détruire les armements confisqués, et de contribuer à la préparation de l'élection présidentielle prévue en 2005 par les accords de Marcoussis.
25 mars
Alors que toute manifestation de rue est interdite jusqu'au 30 avril (décret du conseil des ministres du 18 mars), une "grande marche pacifique" organisée par l'opposition à Abidjan pour protester contre le blocage des accords de Marcoussis, dégénère en affrontements avec les forces de l'ordre. Le bilan est de 37 morts, selon des sources officielles, et entre 350 à 500 d'après l'ancien président du PDCI, Henri Konan Bédié.A la suite de ces événements les partis d'opposition annoncent leur retrait du gouvernement.
16 avril
Disparition du journaliste franco-canadien Guy-André Kieffer. L'entourage du président Gbagbo est mis en cause par la justice française.
3 mai
Une commission d'enquête de l'ONU sur les violences du 25 mars révèle l'implication de hautes autorités de l'Etat ivoirien dans la répression de cette manifestation qui a fait, selon le rapport, 120 morts.
19 mai
Le limogeage de trois ministres de l'opposition dont Guillaume Soro, le chef politique de la rébellion, ajouté aux démissions antérieures, réduit à 15 membres le gouvernement de réconciliation nationale, originellement fort de 44 personnes tel qu'issu des accords de Marcoussis.
30 juillet
Un sommet d'une dizaine de chefs d'Etat africains, sous la présidence de Kofi Annan, à Accra (Ghana) - dit Accra III -, dicte un échéancier pour une solution à la crise ivoirienne, sous peine de sanctions de l'ONU. Laurent Gbagbo promet d'étudier la réforme de l'article 35 de la Constitution, qui conditionne l'éligibilité à la présidence et empêche Alassane Ouattara de se porter candidat.
2 août
Découverte par les forces de l'ONUCI d'un charnier de 99 cadavres à Korhogo, au nord du pays, dans une zone contrôlée par la rébellion.
9 août
Le président Gbagbo ayant réintégré les trois ministres de l'opposition limogés le 19 mai, le gouvernement de réconciliation nationale se réunit au complet pour la première fois depuis quatre mois. Ce même jour Laurent Gbagbo signe un décret portant délégation au Premier ministre, au terme de l’article 53 de la Constitution, d'une partie de ses pouvoirs pour la mise en œuvre de l’accord de Linas-Marcoussis jusqu’en octobre 2005.
4-8 novembre
A la suite de bombardements par l'armée régulière les 4 et 5 novembre des positions défendues par les ex-rebelles à Bouaké (centre du pays) et à Korhogo (nord), auxquels les forces de l'Opération Licorne répondent, un raid de l'aviation ivoirienne lancé le 6 contre les troupes françaises à Bouaké fait 9 morts et 34 blessés parmi les soldats français. Après la riposte de l'armée française, qui détruit tous les aéronefs ivoiriens, des pillages et des manifestations anti-françaises à Abidjan conduisent Paris à renforcer de 600 hommes l'Opération Licorne.
10-18 novembre
Fuyant les exactions anti-françaises, 8 332 ressortissants, sur un total de 13 000, sont rapatriés en France.
15 novembre
Le Conseil de sécurité de l'ONU adopte à l'unanimité la résolution 1572 [.pdf, 48 Ko], dans laquelle il condamne les frappes aériennes conduites par l'armée ivoirienne, renouvelle son appui aux actions de l'ONUCI et des forces françaises, et décide d'un embargo sur les armes à effet immédiat ainsi que de mesures restreignant les mouvements et gelant les avoirs des personnes désignées par un comité créé à cet effet comme constituant une menace pour la paix dans le pays.
2005
6 avril
Réunis à Pretoria (Afrique du Sud) à l'initiative du président sud-africain Thabo Mbeki, les protagonistes de la crise signent un texte aux termes duquel ils s'engagent à la cessation immédiate des hostilités. Interrompu, le processus de désarmement doit reprendre le 14 avril. Il est proposé un plan de sécurité permettant le retour en Côte d'Ivoire de ceux des acteurs de la crise réfugiés à l'étranger, comme Henri Konan Bédié et Allassane Ouattara. Le texte prévoit le soutien de l'ONU pour assurer transparence et régularité aux élections générales prévues en octobre 2005.
14 mai
Un accord entre l'armée et les forces rebelles est signé le 14 mai aux termes duquel le désarmement des milices doit intervenir entre le 27 juin et le 10 août 2005. Il concerne 42 500 rebelles et 5 500 loyalistes. L'accord prévoit en outre la mise en place d'une armée "refondée et restaurée" à partir du 26 septembre. Par ailleurs des violences inter-ethniques font 70 morts les 1er et 2 juin. Pouvoir et opposition s'accusent mutuellement d'être à l'origine de ces massacres.
24 juin
Le Conseil de Sécurité adopte à l'unanimité la résolution 1609 [PDF, 50 Ko], qui proroge le mandat de l'ONUCI (Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire) et des forces françaises de l'opération "Licorne" jusqu'au 24 janvier 2006 et renforce numériquement les contingents. L'objectif est de lutter contre la stagnation du processus de paix et la tenue de l'élection présidentielle du 30 octobre 2005.
9 juillet
Le précédent calendrier de désarmement n'ayant pas été appliqué, un nouvel accord est signé à Yamoussoukro entre le gouvernement et les rebelles. Il est un préalable à l'organisation de l'élection présidentielle prévue le 30 octobre, et prévoit un calendrier au terme duquel 40 500 membres des Forces nouvelles (rebelles) et 15 000 miliciens à la solde du gouvernement devront déposer les armes entre la fin septembre et le 3 octobre 2005
30 septembre
Les chefs d'Etat de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) débattent de nouveaux moyens visant à faire progresser le processus de paix en Côte d'Ivoire en l'absence du président Gbagbo, qui avait récusé à l'avance la médiation de la CEDEAO. Ils indiquent en outre que l'Union africaine pourrait recommander des changements dans la composition du gouvernement ivoirien en cas de non tenue, le 30 octobre comme prévu, de l'élection présidentielle.
21 octobre
Le Conseil de sécurité de l'ONU adopte la résolution 1633 [PDF, 46 Ko], qui maintient Laurent Gbagbo à son poste pour une durée n'excédant pas douze mois, l’élection présidentielle, prévue le 30 octobre, ne pouvant être organisée en raison de la persistance de la crise que traverse le pays. La résolution de l'ONU adjoint au président Gbagbo un Premier ministre doté de tous les pouvoirs nécessaires pour organiser un nouveau scrutin. Le 31 octobre, des manifestants rassemblés à Abidjan réclament le départ de Laurent Gbagbo. Le Groupe international de travail sur la Côte d'Ivoire qui a débuté ses travaux le 8 novembre a pour mission d'établir une feuille de route pour les élections prévues avant le 31 octobre 2006.
4 décembre
Le gouverneur de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO), Charles Konan Banny est désigné Premier ministre par les médiateurs africains, les présidents nigérian Olusegun Obasanjo et sud-africain Thabo Mbecki. Il doit diriger un gouvernement de transition jusqu'en octobre 2006, où devrait se tenir la prochaine élection présidentielle selon la résolution 1633 adoptée le 21 octobre 2005 par le Conseil de sécurité de l'ONU. L'opposition et la rébellion ivoiriennes se félicitent de cette nomination.
28 décembre
Chargé de conduire le pays aux élections générales prévues fin 2006, le nouveau gouvernement constitué par le Premier ministre Charles Konan Banny marque le retour en force de l'opposition. Le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), hérite de cinq portefeuilles, le Rassemblement des républicains (RDR) de l'opposant Alassane Ouattara se voit confier les ministères de l'Agriculture et de la Justice tandis que Guillaume Soro, chef des rebelles des Forces nouvelles (FN) reste au gouvernement, chargé de la reconstruction. Le Front populaire ivoirien (FPI) du président Gbagbo, qui ne conserve que deux ministères représentant des sources de financement, est considéré comme le perdant de ce remaniement ministériel.
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2006
20 août
Dans la nuit du 19 au 20 août, des centaines de tonnes de déchets toxiques provenant d'un navire grec, le Probo Koala, sont déchargés par la compagnie ivoirienne Tommy dans des décharges publiques d'Abidjan, provoquant la mort de dix personnes, 69 hospitalisations et plus de 100 000 consultations médicales. Le Probo Koala, affrété par la société multinationale Trafigura basée à Amsterdam, avait auparavant tenté de décharger sans succès les déchets aux Pays-Bas. Le 15 septembre, une Commission nationale d’enquête est mise en place par le Premier ministre et huit personnes sont arrêtées. Les opérations de dépollution et d’enlèvement des déchets débutent le 17 septembre.
16 septembre
A la suite de la démission, le 6 septembre, du gouvernement, en désaccord avec la gestion de la crise des déchets toxiques, le Premier ministre Charles Konan Banny présente au Président Gbagbo un nouveau gouvernement. Il comporte six changements – dont ceux des ministres des Transports et de l’environnement – par rapport au précédent gouvernement d'union nationale et conserve le même équilibre entre mouvance présidentielle, opposition et rébellion.
6 octobre
Un sommet se tient sous l'égide de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), visant à définir les modalités de la nouvelle transition, la précédente, décrite par la résolution 1633 adoptée par l'ONU en octobre 2005, arrivant à terme le 31 octobre. Le sommet recommande la prolongation d'un an du mandat du président Laurent Gbagbo et du Premier ministre Charles Konan Banny après le 31 octobre dans le cadre de la nouvelle transition.
1er novembre
Prenant acte "de l'impossibilité d'organiser des élections présidentielle et législatives à la date prévue et d'expiration du 31 octobre 2006", le Conseil de sécurité de l’ONU adopte à l’unanimité la résolution 1721 [PDF, 53 Ko], qui souscrit à la décision du Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine selon laquelle "le président Laurent Gbagbo demeurera chef de l'État à partir du 1er novembre 2006 pour une nouvelle période finale de transition n'excédant pas 12 mois". Il approuve également la décision de proroger le mandat du Premier ministre, Charles Konan Banny, pour la même période et lui donne des pouvoirs élargis. Ce dernier aura en effet pour mandat de mettre en œuvre toutes les dispositions de la feuille de route établie par le Groupe de travail international (GTI) et des accords conclus entre les parties ivoiriennes en vue de l'organisation d'élections d'ici au 31 octobre 2007 au plus tard.

2007
4 mars



A l'issue d'un dialogue entamé le 5 février à l'initiative du président Gbagbo, ce dernier signe avec le dirigeant rebelle Guillaume Soro un accord de paix prévoyant le départ des soldats français et des casques bleus de l'ONU après la formation d'un nouveau gouvernement de transition. L'accord prévoit la relance du processus d'identification et d'enregistrement des électeurs en vue des élections prévues fin 2007. En outre l'accord appelle les Nations unies et les soldats français de l'opération Licorne à supprimer la zone tampon qui sépare le Nord du pays aux mains des rebelles depuis septembre 2002 et le Sud contrôlé par les forces gouvernementales.
29 mars
Faisant suite à l'accord de Ouagadougou signé le 4 mars entre le gouvernement et les factions rebelles, le président Laurent Gbagbo nomme Guillaume Soro, chef des Forces nouvelles (FN, rébellion), au poste de Premier ministre, en remplacement de Charles Konan Banny, désigné en 2005 par la communauté internationale. Troisième Premier ministre en cinq ans de crise, Guillaume Soro devra régler les questions du désarmement, de la réunification et de l'organisation des élections d'ici à la fin de l'année.

dieux de la mythologie grecque






E

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Ces dieux sont les plus vénérés de la Grèce antique.Chacun d'entre eux possède un culte et des attributs bien particulier. Ils vivent sur la montagne la plus hauteet la plus majestueuse de la Grèce antique : le montOlympe (2917m) où chacun a sa propre demeure et oùleur vie n'est : "qu'un perpétuel festin". Ils se réunissentdans la maison de leur roi, Zeus ou Jupiter, et se nourrissent d'Ambroise et de Nectar servi par Hébé tout enécoutant Apollon jouer de sa lyre. Lorsqu'ils descendentsur terre, ils prennent une apparence humaine ou animale.


LES HEROS

Les Grecs de l'Antiquité désignaient par le terme " héros "ceux qui étaient nés d'un père divin et d'une mortelle( l'inverse étant plutôt rare ). La légende de ces derniersa traversé les siècles et aujourd'hui encore ils sont plus que jamais d'actualité. Pour preuve nous parlons ducomplexe d'Oedipe aussi bien que du dernier Disney :Hercule. Dans cette page vous découvrirez ou enrichirez vos connaissances sur leurs fabuleuses histoires.

Les grands noms de la mythologie GrecqueAchéron :


fleuve des Enfers.Achille : héros grec de la guerre de Troie, tué par Pâris dont la flèche l'atteignit au talon, son seul point vulnérable.Actéon : chasseur puni par Artémis qui le transforma en cerf ; il fut aussitôt dévoré par ses propres chiens.Adonis : jeune homme d'une grande beauté qu'aima Aphrodite.Agamemnon : chef des Grecs qui assiégèrent Troie ; tué par sa femme Clytemnestre comme Cassandre l'avait prophétisé.Ajax : grand ami d'Achille et son compagnon d'armes.Amazones : peuplade fabuleuse de femmes-guerrières.Andromaque : épouse d'Hector, prince troyen.Andromède : s'exposa à la colère de Poséidon qui l'enchaîna à un rocher pour la faire dévorer par un monstre marin ; Persée coupa la tête du monstre, délivra Andromède et l'épousa.Aphrodite : déesse de la beauté et de l'amour.Apollon : fils de Zeus qui conduisait le char du soleil ; dieu de la musique, des arts, de la médecine et de la prophétie.Arès (Mars) : dieu de la guerre, fils de Zeus, amoureux d'Aphrodite.Argonautes : héros grecs, compagnons de Jason qui embarquèrent à bord de l'Argo à la conquête de la Toison d'Or.Argos : roi d'Argos qui avait cent yeux dont cinquante restaient toujours ouverts.Ariane : fille de Minos, roi de Crète, permit à Thésée de sortir du Labyrinthe du Minotaure, en lui remettant une pelote de fil.Artémis (Diane) : soeur jumelle d'Apollon ; déesse de la chasse, de la lune (Séléné) et de la magie (Hécate).Atalante : déclara qu'elle n'accorderait sa main qu'à celui qui l'aurait vaincue à la course ; Hippomène remporta le prix grâce à Aphrodite et aux pommes d'or du jardin des Hespérides.Atlas : refusa d'abriter Persée ; fut changé en la montagne du même nom et condamné à soutenir la voûte céleste.Bacchantes : prêtresses de Bacchus, violentes et toujours ivres.Béllérophon : protégé par Pallas Athénée et monté sur Pégase, tua la Chimère.Calypso : nymphe de l'île d'Ogypie, retint Ulysse captif pendant sept ans.Cassandre : prophétesse, fille de Priam ; échut à Agamemnon dans le partagedu butin de Troie ; fut tuée par Clytemnestre.Centaures : moitié hommes, moitié chevaux ; vivaient sur le mont Pélion.Cerbère : chien à trois têtes qui gardait la porte des Enfers.Charon : passait dans sa barque les âmes des morts d'une rive à l'autre du Styx.Chimère : monstre à tête de lion, à corps de chèvre, à queue de dragon.Chiron : centaure, précepteur des dieux.Cronos (Saturne) : le plus vieux des dieux ; dévorait ses fils à leur naissance pour conserver son trône que Zeus finit par lui ravir.Cyclope : géant n'ayant qu'un seul oeil au milieu du front.Dédale : architecte qui s'échappa du Labyrinthe qu'il avait lui-même construit en se confectionnant des ailes de plume et de cire.Déméter (Cérès) : déesse des produits de la terre.Dionysos (Bacchus pour les Romains) : dieu du vin, de la gaieté et des "bacchanales".Electre : fille d'Agamemnon, soeur d'Oreste.Endymion : beau berger aimé de Séléné qui le plongea dans un sommeil perpétuel.Enée : prince troyen ; ses voyages après la chute de Troie constituent le thème de l'Enéide, de Virgile.Eos : fille d'Hypérion, déesse de l'aurore.Eris : déesse de la discorde.Eros (Cupidon) : dieu de l'amour.Esculape : dieu de la guérison.Euménides (Furies) : jeunes filles ailées, divinités vengeresses.Europe : belle nymphe enlevée par Zeus métamorphosé en taureau, qui la conduisit en Crète.Ganymède : prince troyen qui devint l'échanson des dieux.Gorgones : trois soeurs ailées à chevelure de serpents, si laides qu'étaient changés en pierre tous ceux qui les regardaient.Grâces (Charites) : trois servantes d'Aphrodite.Hadès (Pluton) : dieu des Enfers qui enlevea Perséphone fille de Déméter ; son nom est aussi synonyme des Enfers.Harpies : oiseaux de proie à tête de vieille femme qui torturaient les hommes.Hector : héros troyen, fils de Priam ; tué par Achille.Hélène : femme de Ménélas, enlevée par Pâris ; ce rapt causa la guerre de Troie.Hephaistos (Vulcain pour les Romains) : dieu du feu et des forgerons.Héra (Junon) : fille de Cronos, reine des cieux.Héraclès (Hercule) : héros grec qui, avec l'aide des dieux, accomplit les fameux douze travaux.Hermès (Mercure) : message et héraut des dieux ; fut le protecteur des voyageurs, des marchands, des bergers et des voleurs.Hydre : monstre à sept têtes, tué par Hercule.Hygie : déesse de la santé.Hyménée : dieu du mariage.Hypérion : père d'Hélios (le soleil), de Séléné (la lune) et d'Eos (l'aurore).Jason : s'empara avec les Argonautes de la Toison d'or.Léandre : jeune Grec d'Abydos, qui traversait chaque nuit l'Hellespont pour retrouver Héro, prêtresse d'Aphrodite.Médée : fille d'Erétès ; aida Jason.Méduse : l'une des Gorgones, tuée par Persée.Ménélas : roi de Sparte, frère d'Agamemnon, mari d'Hélène.Mnémosyne : déesse de la mémoire, mère des neuf Muses.Muses : neuf soeurs qui présidaient aux arts.Narcisse : s'éprit de sa propre image reflétée dans les eaux d'une fontaine ; fut métamorphosé en la fleur qui porte son nom.Nymphes : divinités mineures qui peuplaient la nature.Odusseus (Ulysse) : l'un des chefs grecs dans la guerre de Troie ; inventa le cheval de Troie ; héros du poème homérique L'Odyssée.Oedipe : fils de Laïos, roi de Thèbes ; tua son père, accomplissant la prophétie qui avait été formulée à sa naissance.Oreste : fils d'Agamemnon et de Clytemnestre.Orphée : essaya vainement de se faire rendre son épouse Eurydice par les divinités infernales en les charmant de son chant et de sa lyre.Pallas (Athénée) (Minerve) : déesse de la sagesse, de la science et des arts.Pandore : la première femme, créée par Zeus avec de l'argile.Pâris : fils de Priam ; désigna Aphrodite comme la plus belle des déesses ; obtint Hélène comme récompense.Parnasse : montagne consacrée aux Muses, mais habitée aussi par les Bacchantes.Parques : trois soeurs qui régissaient la destinée des hommes.Pégase : cheval ailé, né de la tête tranchée de Méduse.Persée : tua la Gorgone Méduse avec l'aide des dieux.Poséidon (Neptune) : frère de Zeus, roi de la mer.Priam : dernier roi de Troie.Prométhée : titan qui déroba le feu de l'Olympe et le donna aux hommes.Psyché : belle nymphe aimée d'Eros.Satyres : esprits des bois et des champs, compagnons de Bacchus.Sirènes : nymphes dont les voix enchanteresses attiraient les voyageurs sur les écueils où ils périssaient.Styx : le fleuve des Enfers.Thémis : déesse du droit et de la justice.Titans : ancienne race de dieux d'une taille gigantesque.Zeus (Jupiter) : remplaça son père, Cronos, comme roi des dieux.

adolf hitler




1889
20 avril


Adolf Hitler naît dans un petit village autrichien, Braunau, en avril 1889. Quatrième enfant d’un douanier et d’une femme d’origine paysanne, il devient orphelin à quatorze ans.
1920
24 février


Hitler présente la doctrine nazieAu cours d'une réunion publique organisée à la Hofbräuhaus de Munich, Adolf Hitler présente pour la première fois l'idéologie nazie devant une assistance de 2 000 personnes. Il propose, grâce à la création d'un parti nazi, de créer un "État raciste national-socialiste". Hitler publiera son livre-programme "Mein Kampf" (Mon combat), cinq ans plus tard, en 1925.
1933
30 janvier


Hitler chancelier allemand Le président de la République allemande, le maréchal Paul von Hindenburg, décide contre son gré de nommer Hitler à la chancellerie du Reich. Il n'a aucune sympathie pour le leader du Parti national-socialiste qu'il traite de "caporal bohémien". Hindenburg le charge de former un nouveau gouvernement de "concentration nationale". Le nouveau cabinet comprend trois membres du parti nazi à des places stratégiques : Hitler à la tête du gouvernement, Göring en tant que commissaire intérieur pour la Prusse et Frick au ministère de l'Intérieur. A la mort d'Hindenburg, le 2 août 1934, Hitler lui succèdera à la présidence du Reich.
1933
27 février


Dans la nuit, le Parlement allemand s'embrase. Le communiste néerlandais Marinus van der Lubbe est arrêté sur les lieux de l'incendie. Il est immédiatement désigné comme coupable par le nouveau chancelier Adolf Hitler qui voit dans cet acte criminel un complot communiste. Le parti national-socialiste (NSDAP) s'empare de l'accident pour procéder à l'élimination des communistes allemands. Dès le lendemain 4 000 responsables du PC sont arrêtés.