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beau ,grand , seducteur et tres ambitieux....

mardi 12 juin 2007








A


Abel Niels (1802-1829)
Agnesi Maria (1718-1799)
Alberti Leon Batista (1404-1472)
Alembert Jean Le Rond d' (1717-1783)
Appell Paul (1855-1930)
Archimède (287 av J-C -212 av J-C )B


B


Bachet Claude (1581-1638)
Baire René (1874-1932)
Banach Stefan (1892-1945)
Bernoulli Jean III (1744-1807)
Bernoulli Nicolas III (1695-1726)
Bernoulli Daniel (1700-1782)
Bernoulli Nicolas II (1687-1759)
Bernoulli Jean II (1710-1790)
Bernoulli Johann (1667-1748)
Bernoulli Jacob (1654-1705)
Bernoulli La famille (1623-1807)
Bernoulli Jacques II (1759-1789)
Bertrand Joseph (1802-1829)
Bohr Harald (1887-1954)
Borel Émile (1871-1956)
Bourbaki Nicolas (1935-?)
Briggs Henry (1561-1630)
Brouwer Luitzen Egbertus Jan (1881-1966)C

C
Cantor Georg (1845-1918)
Carathéodory Constantin (1873-1950)
Cauchy Augustin-Louis (1789-1857)
Chasles Michel (1793-1880)D

D
Descartes René (1596-1650)
Dieudonné Jean (1906-1992)
Diophante (300-380)
Dirichlet Peter (1805-1859)
Douady Adrien (1935-2006)
Du Bois Reymond Paul (1831-1889)
Duhamel Jean-Marie (1797-1872)E

E
Eratosthène (276 av J-C -196 av J-C )
Erdös Paul (1913-1996)
Euclide (325 av J-C -265 av J-C )
Euler Leonhard (1707-1783)F

F
Fermat Pierre de (1601-1665)
Fibonacci Leonardo (1170-1245)
Fields John Charles (1863-1932)
Fourier Jean-Baptiste (1768-1830)
Frege Gottlob (1848-1925)
Fresnel Augustin (1788-1827)G

G
Galois Evariste (1811-1832)
Gauss Carl (1777-1855)
Germain Sophie (1776-1831)
Goldbach Christian (1690-1764)
Grothendieck Alexandre (1928-?)
Gödel Kurt (1906-1978)H
Hadamard Jacques (1865-1963)
Hahn Hans (1879-1934)
Hamilton William (1805-1865)
Herbrand Jacques (1908-1931)
Hermite Charles (1822-1901)
Hilbert David (1862-1943)
Hospital Guillaume de l' (1661-1704)
Huygens Christiaan (1629-1695)J

J
Jacobi Carl (1804-1851)
Jensen Johan (1859-1925)K

K
Khayyam Omar (1048-1131)
Kolmogorov Andreï (1903-1987)
Kovaleskaya Sofia (1850-1891)
Kronecker Leopold (1823-1891)L

L
Lagrange Joseph-Louis (1736-1813)
Laplace Pierre Simon de (1749-1827)
Lebesgue Henri (1875-1941)
Legendre Adrien-Marie (1752-1833)
Leibniz Gottfried (1646-1716)
Lie Sophus (1842-1899)
Liouville Joseph (1809-1882)
Lipschitz Rudolf (1832-1903)
Lucas Edouard (1842-1891)M

M
MacLaurin Colin (1698-1746)
Mersenne Marin (1588-1648)
Minkowski Hermann (1864-1909)
Moivre Abraham de (1667-1754)
Monge Gaspard (1746-1818)
Mordell Louis (1888-1972)N

N
Napier John (1550-1617)
Neumann John von (1903-1957)
Newton Isaac (1642-1727)
Noether Emmy (1882-1935)
Noether Max (1844-1921)P

P
Painlevé Paul (1863-1933)
Pascal Blaise (1623-1662)
Peano Giuseppe (1858-1932)
Picard Emile (1856-1941)
Poincaré Henri (1854-1912)
Poisson Denis (1781-1840)
Poncelet Jean-Victor (1788-1867)
Pythagore (600 av J-C -?)R

R
Ramanujan Srinivasa (1887-1920)
Riccati Jacopo (1676-1754)
Riccati Vincenzo (1707-1775)
Riemann Bernhard (1826-1866)
Rolle Michel (1652-1719)S

S
Schwartz Laurent (1915-2002)
Schwarz Hermann (1843-1921)
Stieltjes Thomas (1856-1894)
Stirling James (1692-1770)
Sturm Charles-François (1803-1855)T

T
Taylor Brook (1685-1731)
Thalès de Milet (624 av J-C -547 av J-C )
Thom René (1923-2002)
Turing Alan (1912-1954)V
Varignon Pierre (1654-1722)W

W
Wallis John (1616-1703)
Weierstrass Karl (1815-1897)
Weil André (1906-1998)


















Bienvenue dans la galerie de photos vous avez le choix entre les différentes rubrique ci-dessous:


1-Architecture

formules physique et chimie

Énergie et puissance

La résistance

Symboles d'électronique

Formules de physique

Données de chimie

Langage informatique


formules de physique















1. Énergie et puissance

2.La résistance

3.Symboles d'électronique

4.Formules de physique

5.Données de chimie

6.Langage informatique

proprietes de mathematique

Maths en Ligne
AlgèbreAnalyseApplicationsDénombrement et probabilitésGéométrieFondementsHistoireJavaThéorie des nombres
A/abelthm.html;Théorème d'Abel Biographie de Niels Abel
Abaisser une perpendiculaire Abaisser/Elever une perpendiculaire
Abaque Abaque
Abc (conjecture) Conjecture abc
Abel (lemme d') Série entière
Abel (sommabilité au sens d') Sommabilité au sens d'Abel
Abel (théorème d') Théorème d'Abel
Abel (transformation d') Transformation d'Abel
Abélien Commutativité d'une opération
Abondant Nombre parfait - Nombres amicaux
Abscisse Coordonnées et repérage
Abscisse de convergence Série de Dirichlet
Absolue (valeur) Valeur absolue
Absolument continue Variable aléatoire absolument continue
Absolument convergent Séries et intégrales absolument convergentes
Absorbant Elément absorbant
Absurde Raisonnement par l'absurde
Accélération de convergence Accélération de convergence
Accroissement Accroissement - Théorèmes des accroissements finis
Accroissements finis (égalité et inégalité des) Accroissement - Théorèmes des accroissements finis
Accumulation Point d'accumulation
Ackermann (fonction d') Fonction d'Ackermann
Action de groupe Groupe opérant sur un ensemble
Acutangle Triangle
Addition Addition
Adhérence Point adhérent et adhérence
Adhérent (point) Point adhérent et adhérence
Adjacentes (suites) Suites adjacentes
Affine (fonction) Fonction affine
Affinité Affinité
Affixe Quelques notions sur les nombres complexes
Affixe Représentation géométrique d'un nombre complexe
Agnesi (sorcière d') Sorcière d'Agnesi
Agrandissement Homothétie
Aigu (angle) Vocabulaire et propriétés autour des angles
Aitken (méthode de) Accélération de convergence
Ajustement Régression linéaire et moindres carrés
Al-Kashi Formule d'Al-Kashi
Aleph Aleph
Alexandrov (compactifié) Compactifié d'Alexandrov
Algèbre Algèbre
Algébrique (forme d'un nombre complexe) Quelques notions sur les nombres complexes
Algébrique Elément algébrique, transcendant
Algébriquement clos Extension de corps
Algorithme Algorithme
Algorithme d'Euclide Algorithme d'Euclide
Algorithme de Horner Algorithme de Horner
Alignés Points alignés
Alterné (groupe) Groupe alterné
Alternée (forme multilinéaire) Formes multilinéaires
Alternée (série) Séries alternées et leur critère de convergence
Alternes-internes Vocabulaire et propriétés autour des angles
Amicaux Nombre parfait - Nombres amicaux
Amplitude Amplitude
Analyse de la variance Analyse de la variance (ANOVA)
Analytique Série de Taylor
Angle (géométrique ou orienté) Angle
Angle aigu Vocabulaire et propriétés autour des angles
Angle au centre Angle au centre/angle inscrit
Angle droit Vocabulaire et propriétés autour des angles
Angle inscrit Angle au centre/angle inscrit
Angle obtu Vocabulaire et propriétés autour des angles
Angle plat Vocabulaire et propriétés autour des angles
Angle plein Vocabulaire et propriétés autour des angles
Angle rentrant Vocabulaire et propriétés autour des angles
Angle saillant Vocabulaire et propriétés autour des angles
Angle solide Angle solide
Angles adjacents Vocabulaire et propriétés autour des angles
Angles alternes-internes Vocabulaire et propriétés autour des angles
Angles complémentaires Vocabulaire et propriétés autour des angles
Angles correspondants Vocabulaire et propriétés autour des angles
Angles opposés par le sommet Vocabulaire et propriétés autour des angles
Angles supplémentaires Vocabulaire et propriétés autour des angles
Anharmonique (rapport) Birapport et projection centrale
Anneau Anneaux et idéaux
Anneau de Boole Quelques anneaux particuliers
Anneau euclidien Autour de la division euclidienne
Anniversaires (paradoxe) Le paradoxe des anniversaires
Anova Analyse de la variance (ANOVA)
Anté-duale (base) Dualité
Antécédent Image, ensemble image, image réciproque
Antidéplacement Déplacements et antidéplacements
Antinomie de Russell Antinomie de Russell
Antipodaire podaire d'une courbe
Antisymétrique (forme multilinéaire) Formes multilinéaires
Aplatissement (coefficient) Coefficient d'aplatissement
Apolonius (cercles d') Cercles d'Apolonius
Apothème Apothème
Application linéaire Applications linéaires
Application linéaire tangente Fonction différentiable
Arccosinus arccosinus
Archimède (méthode pour le calcul de Pi) Calcul de Pi selon Archimède
Archimédien Archimédien
Arcsinus (loi de l') Loi Bêta
Arcsinus arcsinus
Arctangente arctangente
Arête (d'un polyèdre) Polyèdres
Argch Fonctions hyperboliques réciproques
Argsh Fonctions hyperboliques réciproques
Argth Fonctions hyperboliques réciproques
Argument (principe de) Principe de l'argument
Argument d'un nombre complexe Quelques notions sur les nombres complexes
Arithmético-géométrique (inégalité) Inégalité arithmético-géométrique
Arithmético-géométrique (suite) Exemples de suites
Arithmétique (suite) Exemples de suites
Arrangement p-liste - Arrangement
Artinien Quelques anneaux particuliers
Ascoli (théorème d') Equicontinuité
Associativité Associativité d'une opération
Astroïde Cycloïde
Asymétrie (coefficient) Coefficient d'asymétrie
Asymptote Etude des branches infinies
Attractif Point fixe, et théorèmes du point fixe
Automorphe Fonction automorphe
Automorphisme intérieur Automorphisme intérieur
Automorphisme Morphisme de groupe
Autonome (équation différentielle) Equations différentielles particulières
Axe de symétrie Symétrie
Axe focal Conique
Axe transverse Hyperbole
Axiome Axiome
Axiome du choix Axiome du choix - Théorème de Zorn - Lemme de maximalité de Hausdorff
Axonométrique Projection axonométrique
B
Babylonien La numérotation des Babyloniens, et la tablette Plimpton 322
Baire Propriété et espace de Baire
Banach (espace de) Espace complet/de Banach
Barbier (paradoxe du) Antinomie de Russell
Barrière Barrières et pièges
Barycentre Barycentre
Barycentriques (coordonnées) Coordonnées barycentriques
Base (d'un espace vectoriel) Familles dans un espace vectoriel
Base (d'une exponentielle ou d'un logarithme) Fonctions logarithme,exponentielle,puissance
Base de numération Base de numération
Base incomplète (théorème) Théorème de la base incomplète
Base voisinage Base de voisinage
Bayes (formule) Formule de Bayes - Paradoxe des tests de dépistage
Beppo-Lévi (théorème de) Théorèmes de convergence pour l'intégrale de Lebesgue
Bergers Lemme des bergers
Bernoulli (équation différentielle de) Equations différentielles particulières
Bernoulli (inégalité de) Inégalité de Bernoulli
Bernoulli (loi de) Loi de Bernoulli
Bernoulli (nombres de) Nombres et polynômes de Bernoulli
Bernoulli (polynômes de) Nombres et polynômes de Bernoulli
Bernoulli (schéma de) Schéma de Bernoulli
Bernstein (inégalité de) Inégalité de Bernstein
Bernstein (polynômes de) Polynômes de Bernstein
Berry-Esséen (théorème de) Théorème de Berry-Esséen
Bertrand (postulat de) Postulat de Bertrand
Bertrand (séries et intégrales de) Séries et intégrales de Bertrand
Bessel (fonctions et équation) Equation et fonctions de Bessel
Bessel (inégalité de) Inégalité de Bessel
Beta (fonction) Fonction Beta
Bêta (loi) Loi Bêta
Bézier (courbes de) Courbes de Bézier
Bézout (identité de) Identité de Bachet-Bézout
Bicarrée (équation) Equation bicarrée
Bieberbach (conjecture de) Conjecture de Bieberbach
Bien enchaîné Espace bien enchaîné
Bifurcation Fractale de Feigenbaum
Bijection Injection - Surjection - Bijection
Bilatère Anneaux et idéaux
Billion Quelques grands nombres!
Bimodale Mode d'une variable aléatoire
Binaire Base de numération
Binôme de Newton Binôme de Newton - Coefficients binômiaux
Binomiale (loi) Loi binomiale
Binomiale négative (loi de) Loi binomiale négative
Binomiaux (coefficients) Binôme de Newton - Coefficients binômiaux
Bioche (règles de) Règles de Bioche
Bipoint bipoint
Birapport Birapport et projection centrale
Bissectrice Les bissectrices
Black and Scholes Bourse et mathématiques
Boîte à moustaches Boîte à moustaches
Boîte à pattes Boîte à moustaches
Bolyai-Gerwein (théorème de) Coups de ciseaux dans les polygones!
Bolzano-Weierstrass (propriété de) Espace compact
Bolzano-Weierstrass (théorème de) Théorème de Bolzano-Weierstrass
Boole-Villarceau (méthode de) Méthodes de Newton-Cotes
Borel (théorème de) Théorème de Borel
Borel-Cantelli Lemmes de Borel-Cantelli
Borel-Lebesgue (propriété de) Espace compact
Borélien Construction de l'intégrale de Lebesgue
Borné Fonctions et ensembles bornés
Borne inférieure Fonctions et ensembles bornés
Borne supérieure Fonctions et ensembles bornés
Borne supérieure Relation d'ordre, ensemble ordonné
Bosses glissantes Bosses glissantes
Boule Sphère-Boule
Brachistochrone Brachistochrone
Branche infinie Etude des branches infinies
Branche parabolique Etude des branches infinies
Brianchon (théorème de) Théorème de Brianchon
Bromvitch (formule d'inversion de) Transformée de Laplace
Brouwer (théorème de) Point fixe, et théorèmes du point fixe
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dimanche 10 juin 2007

les precieuses pierres du monde











  1. Merveilleuses pierres
    Les pierres de couleurs ont de tout temps fasciné les humains par leur éclat, leur dureté et leur longévité. Choisir une pierre est souvent affaire d'affinités. La regarder, la toucher permet de prendre contact avec elle.Ce terme vous fera peut-être sourire. Pourtant les Anciens accordaient aux pierres le pouvoir de soulager certains maux ou de servir de talisman.
    Par Lyse
    Toute pierre peut devenir un talisman pour peu qu'on l'ait choisie avec le coeur. Par contre, en approfondissant les recherches, on constate qu'aux pierres de couleurs sont attribuées les mêmes caractéristiques qu'aux couleurs elles-mêmes.Parce qu'elles sont rares ou d'extraction ardue, certaines pierres sont qualifiées de précieuses.


  2. L'émeraude(silicate d'aluminium et de béryllium


  3. , sa couleur est donnée par le chrome et le vanadium)Jeunesse, bonheur et affection symbolisent l'émeraude. Au Pérou, elle est dédiée à la déesse de la lumière. En Inde, à la déesse de l'amour. Dans la mythologie grecque, les sirènes étaient les gardiennes de ce trésor que sont les émeraudes. Symbole de la révélation divine, elle favorise la réussite et confère beauté, honneur, bonté et fidélité à qui la porte.
    Le saphir(oxyde d'aluminium et de béryllium


  4. , sa couleur est due au fer et au titane)Baptisée par les Egyptiens « Pierre des étoiles », cette magnifique pierre bleue était dédiée à la déesse de l'exactitude et de la vérité. Considérée comme pierre divine dans maintes religions, elle est le lien entre la terre et le ciel. Harmonie, chance, justice et paix symbolisent le saphir. Il protège qui le porte et permet de différencier le vrai du faux.


  5. Le rubis(oxyde d'aluminium


  6. , sa couleur est obtenue par le chrome)Emblème de la force, de l'ardeur, de l'amour et de la victoire, le rubis est le symbole de la victoire de l'esprit sur la matière.La tradition grecque dédie cette pierre à Apollon. Dans la mythologie germanique, c'est également un rubis qui se trouve sur l'épée de Siegfried. En Inde, le palais du dieu Soleil était en rubis. Cette pierre aux nuances de rouge pâle à carmin apporte invincibilité, protection et courage à qui la porte pour autant que celui-ci soit intègre.L'aigue-marine(silicate d'aluminium et de béryllium, sa couleur est donnée par le fer.)Symbole de jeunesse, de santé, d'espoir et d'amour, l'aigue-marine, d'un bleu-vert translucide, est utilisée comme amulette depuis les temps anciens. Pour assurer fidélité et bonheur, on offrait aux jeunes mariés une aigue-marine, symbolisant la fusion des deux âmes. Elle apporte amour aux coeurs solitaires, protège et porte chance.


  7. La topaze(fluosilicate d'aluminium)


  8. Pierre brillante, transparente et resplendissante, la topaze est utilisée depuis l'antiquité comme talisman. Sa couleur varie du jaune au rouge en passant par le blanc et le bleu, le bleu-vert. Dotée d'un pouvoir mystique, cette pierre protège des ondes négatives. Elle est l'emblème d'amitié, de bonheur et de constance. C'est également la pierre des artistes. Porter une topaze favorise amour, joie, fidélité et liberté ; elle protège de la haine et des déboires sentimentaux. Quelle que soit la couleur choisie, la topaze est un précieux talisman.
    Le diamant(carbone pur cristallisé)


  9. C'est la plus parfaite et la plus dure des pierres. Puissant catalyseur de forces bénéfiques, le diamant protège son détenteur, pour autant que celui-ci l'ait acquis de façon honnête. L'Histoire a relaté maintes tragédies survenues aux détenteurs de diamants volés, puis revendus, notamment le «Régent» et le «Hope».En Inde, en Chine et dans la Perse antique, le diamant «fragment d'éternité », pierre sacrée, était essentiellement dévolu aux divinités. Personne n'avait le droit d'y toucher. Le trône de Bouddha était en diamant, symbole de spiritualité, de force, de courage et d'amour. Cette pierre confère toutes ses vertus à qui la porte.
    Réf. Le pouvoir magique des Pierres précieuses : Laura Tuan-Zachariel.Ed. De Vecchi, poche


    Le diamant est un cristal de carbone formé à plus de 150 km de profondeur dans le manteau terrestre. En effet, si la température ou la pression ne sont pas suffisamment élevées on forme plutôt du graphite (forme courant du carbone dans la croûte terrestre). Le diagramme suivant te montres les domaines respectifs d'existence des formes diamant (transparent) et graphite (noir):

    Le diamant doit son nom à sa dureté (du grec adamas, indomptable) sans égale qui fait de cette pierre le symbole de l'éternité. Il est 140 fois plus dur à tailler que le corindon. Seul le mélange sulfochromique peut le transformer, à 200°C, en dioxyde de carbone. Les rayons X n'ont apparemment pas d'effet sur lui. Les effets optiques du diamant sont particulièrement spectaculaires et ont de tous temps exercés une fascination sans égale, surtout auprès des femmes. Tu veux voir les plus gros diamants du monde? Les voici regroupés sur une seule photo:

    Il existe des diamants de toutes les couleurs. Comme tu peux le voir, la majorité d'entre eux tirent sur le jaune. Voici une liste des couleurs possibles:
    Bleu
    Présence de bore ou irradiation
    Vert
    Radiations naturelles ou irradiation
    Orange
    Irradiation et chauffage
    Rose
    Couleur naturelle non élucidée
    Jaune
    Présence d'azote ou irradiation et chauffage
    Voici par exemple le spectre d'un diamant contenant de l'azote:
    Toute la partie violette et indigo est mangée, bleu-rouge et orange-vert se compensent laissant apparaître la couleur jaune. Par comparaison voici le spectre d'un diamant de couleur verte:
    La bande très large vers 630 nm est caractéristique d'un centre F, formé par une irradiation (naturelle ou artificielle) de la pierre, qui ne laisse passer que le vert.

les plus riches du monde





dollarsCeci est la liste des milliardaires du monde telle que publiée par le magazine américain Forbes pour l'année 2006.

Ce magazine recense les milliardaires de la planète à l'exception des têtes couronnées (sauf si leur fortune est placée dans le monde privé), et exprime leur fortune en milliards de dollars américains.
Selon le classement publié le 9 mars 2006, le fondateur de Microsoft, l'américain Bill Gates, reste, pour la douzième année consécutive, l'homme le plus riche du monde, avec une fortune passée en un an de 46,5 à 51 milliards de dollars. D'une année sur l'autre, le club des milliardaires a accueilli 102 nouveaux membres pour passer à 793 dont 78 sont des femmes, en grande partie grâce aux performances des places boursières mondiales, selon Forbes. Plus de la moitié sont des autodidactes ayant construit leur propre empire. La somme cumulée par ces 793 fortunes s'élève à 2 600 milliards de dollars, soit un peu plus que le Produit intérieur brut de l'Allemagne, 3e économie mondiale.
Voici une liste des 30 premiers fortunés du monde :
Bill Gates ($53 milliards)
Warren Buffett ($46 milliards)
Carlos Slim Helú ($30 milliards)
Ingvar Kamprad ($28 milliards)
Lakshmi Mittal ($27.7 milliards)
Paul Allen ($22 milliards)
Bernard Arnault ($21.5 milliards)
Prince Alwaleed Ben Talal Alsaud ($20 milliards)
Keneth Thomson ($19.6 milliards)
Li Ka-shing ($18.8 milliards)
Roman Abramovich ($18.2 milliards)
Michael Dell ($17.1 milliards)
Karl Albrecht ($17 milliards)
Sheldon Adelson ($16.1 milliards)
Liliane Bettencourt ($16 milliards)
Larry Ellison ($16 milliards)
Christy Walton ($15.9 milliards)
Jim Walton ($15.9 milliards)
S. Robson Walton ($15.8 milliards)
Alice Walton ($15.7 milliards)
Helen Walton ($15.6 milliards)
Theo Albrecht ($15.2 milliards)
Amancio Ortega ($14.8 milliards)
Steven Ballmer ($13.6 milliards)
Azim Premji ($13.3 milliards)
Sergey Brin ($12.9 milliards)
Larry Page ($12.8 milliards)
Abigail Johnson ($12.5 milliards)
Nasser Al-Kharafi & family ($12.4 milliards)
Barbara Cox Anthony ($12.4 milliards)

les 9 planetes du monde










  1. Présentation



  2. Le système solaire est composé du Soleil; de neuf planètes, soixante et un (61) satellites des planètes, un nombre élevé de planétésimaux (les comètes et les astéroides) et le milieu interplanétaire. Le système solaire intérieur contient le Soleil, Mercure, Vénus, Terre et Mars:
    Le système solaire externe contient Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune et Pluton:

    Les planètes sont sur une orbite elliptique qui est, à l'exception de Mercure et Pluton, quasi circulaire et dont le Soleil est un des foyers. Les orbites des planètes sont approximativement toutes dans le même plan (appelé écliptique et qui est défini comme étant le plan de l'orbite de la Terre). L'écliptique est inclinée de seulement sept degrés par rapport au plan de l'équateur du Soleil. L'orbite de Pluton est celle qui dévie le plus avec une inclinaison de dix-sept degrés. Les diagrammes ci-haut montrent les dimensions relative de chaque orbites des neuf planètes d'un point d'observation un peut au-dessus de l'écliptique (d'où l'apparence non circulaire des orbites). Elles orbitent toutes dans la même direction (dans le sens contraire de celui des aiguilles d'une montre, vu d'au-dessus du pole nord du Soleil). Sauf pour Vénus et Uranus, leurs rotation est aussi dans le même sense.
    (Les diagrammes ci-haut indiquent la position des planètes pour le mois d'Octobre 1996 telle que générée par le programme Starry Night.
    L'image composé ci-haut présente les neuf planètes à l'échelle (voir l'Appendice 2 pour plus amples informations).



  3. Pour nous aider à visualiser les grosseurs relatives du système solaire imaginons un modèle réduit d'un milliards de fois.(1e9). La Terre est alors d'environs 1.3 cm de diamètres (la grosseur d'un raisin). La Lune est en orbite a environ 30 cm. Le Soleil est 1.5 mètre de diamètre (environ la hauteur d'un homme) et est à une distance de 150 mètres (environ un paté de maison) de la Terre. Jupiter est de 15cm de diamètre (la grosseur d'un pamplemousse) et est à 5 patés de maison du Soleil. Saturne (de la grosseur d'une orange) est à une distance de 10 patés de maison; Uranus et Neptune (citrons) sont à une distance de 20 et 30 patés de maison. Un humain à cette échelle est de la grosseur d'un atome; l'étoile la plus proche est à 9000 km de distance.
    Plusieurs petits objets habitant notre système solaire n'apparaissent pas dans l'illustration ci-dessus: les satellites des planètes; les innombrable astéroïdes (petits objets rocheux) orbitant le Soleil entre Mars et Jupiter mais aussi ailleurs; et les comètes (petits corps de glace) qui visitent les environs du Soleil sur une orbite très excentrique et de toutes les orientations par rapport à l'écliptique. A quelque exceptions près, les satellites orbitent les planètes dans le même sense que les planètes et approximativement dans le plan de l'écliptique ce qui n'est généralement pas le cas pour les comètes et les astéroïdes.

    Classification



  4. La classification de ces objets est sujette à débats. Le système solaire est traditionnellement divisé entre les planètes (gros corps orbitant le Soleil), leurs satellites (leurs lunes, une variété d'objets en orbite autours des planètes), les astéroïdes (petits objets denses orbitant le Soleil) et les comètes (petits objets de glace à l'orbite très excentrique). Malheureusement le système solaire est plus compliqué que cette classification le suggère:
    il y a quelques lunes qui sont plus grosses que Pluton et deux sont plus grosses que Mercure;
    certaines des petites lunes sont probablement des astéroïdes capturés;

jeudi 7 juin 2007

la crise de ben laden





Mars 1990 : Echec d'une tentative de coup d'Etat qui oppose le président Najibullah à son ministre de la Défense, le général Tanaï
1991 : Poursuite des combats entre les deux rivaux. Six provinces sur trente sont aux mains de Tanaï
16 avril 1992 : Démission du président communiste Najibullah selon le plan de l'ONU. Lutte pour Kaboul entre les troupes du modéré Massoud (Jamiat-i-Islami) et celles du fondamentaliste pachtoune Hekmatyar (Hezb-i-Islami)
24 avril 1992 : Les représentants de la résistance élisent à Peshawar (Pakistan) un Conseil islamique de gouvernement intérimaire.
29 avril 1992 : Massoud s'empare de Kaboul et devient ministre de la Défense. Hekmatyar fait bombarder la capitale et exige le départ du général Dostom. Massoud et Hekmatyar signent un compromis.
28 juin 1992 : Le modéré Mojaddedi, président du Conseil intérimaire, quitte ses fonctions. Il est remplacé par Burhanuddin Rabbani qui prend la tête d'un conseil de dix membres.
Juin à décembre 1992 : Hekmatyar tente de reconquérir Kaboul. Rabbani limoge en août son Premier ministre Farid qui représente le parti d'Hekmatyar (Hezb-i-Islami)
2 janvier 1993 : Burhanuddin Rabbani est nommé président.
19 janvier au 7 mars 1993 : Troisième bataille de Kaboul entre les forces gouvernementales de Rabbani et celles d'Hekmatyar.
7 mars 1993 : Accord à Islamabad (pakistan) entre Rabbani et Hekmatyar. Le premier voit son mandat de président prorogé ; le second devient chef du gouvernement.
6 mai 1993 : Quatrième bataille de Kaboul pour exclure le commandant Massoud du gouvernement. Dostom se rallie aux forces loyalistes.
19 mai 1993 : Accord entre neuf factions moudjahidine.
20 mai 1993 : Démission du commandant Massoud. Les combats cessent trois jours plus tard.
17 juin 1993 : Hekmatyar prête serment de premier ministre.
Janvier 1994 : Cinquième bataille de Kaboul entre Massoud allié à Rabbani et Hekmatyar auquel s'est rallié Dostom. Extension des combats dans les provinces.
13 novembre 1994 : Les talibans, nouveaux venus sur la scène politique afghane, s'emparent de Kandahar.
14 février 1995 : Contrôlant désormais neuf provinces, les talibans prennent Charasyab, quartier général du Hezb-i-Islami d'Hekmatyar.
6 mars 1995 : Massoud engage la cinquième bataille de Kaboul contre les chiites pro-iraniens hazaras du parti Wahdat. Celui-ci est dirigé par Ali Mazari qui meurt peu après aux mains des talibans.
8 mars 1995 : Première attaque des talibans contre Kaboul.
5 septembre 1995 : Désormais appuyés par Dostom, les talibans s'emparent de Herat. Ils contrôle dès lors la route qui relie l'Asie centrale à Kandahar.
24 mai 1996 : Rabbani et Hekmatyar s'allient contre les talibans. Leur accord prévoit l'instauration d'un gouvernement islamique dirigé par Hekmatyar.
11 septembre 1996 : Les talibans prennent Jalalabad.
25 septembre 1996 : Sans rencontrer de résistance, les talibans s'emparent de Kaboul. Massoud et Rabbani sont repoussés dans la vallée du Panshir. L'ex-président pro-communiste Najibullah est assassiné. Le mollah Omar, chef des talibans, installe un gouvernement dirigé par Mohamed Rabbani (aucun lien de parenté avec le président).
Mai 1997 : Offensive des talibans contre Massoud auquel s'est maintenant rallié Dostom.
24 mai 1997 : Les talibans prennent Mazar-i-Sharif à la faveur d'une trahison d'un bras droit de Dostom (Abdul Malik)
28 mai 1997 : Nouveau changement d'alliance. Les talibans sont contraints de se replier.
Sur le Web
Le dossier du Monde : la guerre en Afghanistan
Un site très complet sur l'Afghanistan, et la fiche de la CIA
Relire deux articles du Monde diplomatique : Avec les taliban, la charia plus le gazoduc (1996) et L'histoire secrète des taliban (1997)
La fiche signalétique du FBI sur Oussama Ben Laden. Le quotidien Le Monde a publié un portrait d'Oussama Ben Laden dressé par Robert Fisk. Voir également dans Libération "deux jours et trois nuits avec l'ennemi public N° 1". A consulter également la fiche de Médéa sur Ben Laden, avec des liens intéressants. > Lire

L'ISI a-t-il une capacité de nuisance ?
Med Intelligence, 23 novembre 2001
11 septembre 2001. A New Delhi, on exulte discrètement. Voilà enfin établi le lien que l'Inde dénonce depuis longtemps entre le terrorisme basé en Afghanistan et le Pakistan. Et les services de renseignements indiens savent parfaitement que le maître d'oeuvre qui soutient ces "Afghans" qui alimentent le terrorisme au Cachemire, c'est l'Inter-Services Intelligence, l'ISI, les services secrets d'Islamabad.
Le Directoire de l'ISI a été créé en 1948 par un officier britannique, le major-général Cawthome qui était alors chef d'état-major adjoint de la toute récente armée pakistanaise. Le maréchal Ayub Khan, président pakistanais dans les années cinquante, devait alors étendre le rôle du service, et lui donner outre ses missions de renseignement et de contre-espionnage, celui d'une véritable police secrète intérieure, chargée de surveiller la société et les hommes politiques. Très vite, l'ISI devait devenir un Etat dans l'Etat. Il devait aussi utiliser les services de la sulfureuse BCCI pour réaliser ses opérations financières liées à ses actions clandestines.
Celles-ci avaient essentiellement pour objet de déstabiliser l'Inde, dans le Cachemire notamment, et l'Afghanistan. Fourniture d'armes, entraînement et assistance sur le terrain, tels étaient les moyens que l'ISI offrait alors aux mouvements terroristes. Cependant, face à la toute puissance de l'ISI alors dirigé par le général Zia-Ul-Haq, le président Zulfiqar Ali Buttho devait créer un service concurrent, les Forces de Sécurité Fédérale, qui ne purent, en tout état de cause, empêcher le coup d'Etat militaire du général Zia en 1977.
Avec l'invasion de l'Afghanistan par l'Union soviétique, le Pakistan acquiert une exceptionnelle importance géostratégique. Ainsi, Washington ferme les yeux sur le développement du programme nucléaire lancé par le général Zia. Le pays devient la plaque tournante de l'aide apportée aux moudjahidine, conjointement financée par l'Arabie saoudite et les Etats-Unis. De 1983 à 1989, on estime à 83 000 le nombre de combattants entraînés par le Groupe des Services Spéciaux de l'armée qui dépend de l'ISI. Le pays paye d'ailleurs un lourd tribut puisque agents soviétiques et Afghans communistes effectuent des raids sur les camps d'entraînement situés au Pakistan, et mènent une campagne de terrorisme dans les villes.
La fin de l'occupation soviétique n'interrompt pas les opérations de l'ISI en Afghanistan. Faute alors de recevoir les subsides de Washington et Riyad, les services pakistanais financent leurs activités par la drogue. Et à l'occasion du désordre qui règne en Afghanistan, l'ISI pousse les talibans, sur le devant de la scène, afin de rétablir l'ordre. Les Américains n'y verront aucun inconvénient. Les prétendus "étudiants en théologie" appartiennent en fait à l'ethnie pachtoune, comme une grande majorité d'agents de l'ISI, environ 30 %.
Simultanément, l'ISI soutient les organisations militantes et terroristes qui opèrent au Cachemire. Selon une évaluation des services de renseignement indiens de 1996, les effectifs de ces groupes varient de 5 à 10 000 hommes armés. Rappelons que le différend du Cachemire a déjà fait l'objet de deux guerres conventionnelles et que les accrochages de 1999 auraient pu conduire à un échange nucléaire.
Lorsque les avions-suicides s'écrasent sur les Twin Towers et le Pentagone le 11 septembre dernier, le Pakistan, avec les Emirats arabes unis et l'Arabie saoudite, est l'un des trois pays à avoir reconnu le régime taliban. Mais Islamabad détient aussi une position clef dans la lutte que Washington lance contre le terrorisme. Une position clef mais tellement ambiguë que, lors de sa tournée dans le région le 15 octobre, Colin Powell affirme que le conflit du Cachemire est "un aspect central dans les relations indo-pakistanaise". Si l'on lit entre les lignes, cela signifie que les Américains ne soulèveraient pas d'objection à une internationalisation de la crise, gage donné à l'armée pakistanaise qui l'appelle de ses voeux, et à l'ISI, son noyau dur.
Premier ennui : les Américains risquent fort de ne pouvoir honorer leur engagement. Deuxième ennui, les Pakistanais ont été échaudés par le déferlement de l'Alliance du Nord sur Kaboul puis le reste du territoire afghan, grâce à l'appui de l'aviation américaine. Or, Washington s'était engagé à retenir les moudjahidine jusqu'à ce qu'une solution politiquement acceptable pour Islamabad soit mise en place. Aussi, même sous le magistère de son nouveau directeur, le général Ehsan-Ul-Haq, l'ISI pourrait reprendre son double jeu - si tant est qu'il ait été brièvement abandonné - et représenter une réelle capacité de nuisance en favorisant le déplacement des réseaux terroristes vers le Cachemire. Sans compter qu'avec un minimum de manipulation, l'ISI est en mesure de s'immiscer dans les délicieuses joutes de la politique afghane, et empêcher ainsi la constitution d'un gouvernement stable et représentatif.
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Victoire ou piège (17 novembre 2001)

17 novembre 2001 - Victoire ou piège ? Kaboul est tombé aux mains de l'Alliance du Nord le 13 novembre. Alors que celle-ci piétinait, on ne s'attendait pas à une percée aussi rapide. La stratégie américaine y est pour beaucoup, mais il faut se demander si la défaite des talibans est définitive et si, dans l'affirmative, on ne s'achemine pas vers une déstabilisation du Pakistan, et par là-même de tout le Moyen-Orient.
La destruction d'un sanctuaire du terrorisme, et par conséquent cette idée même, constituait le but de guerre des Etats-Unis. Pour parvenir à leur fin, donc neutraliser l'Afghanistan et détruire son régime, les Américains ont mené une stratégie méthodique, cohérente et l'on pourrait presque dire classique. Il s'agissait de fixer les talibans par les troupes de l'Alliance du Nord, puis de les écraser sous les bombes des B-52. Bien qu'ils aient promis au général Mucharaff qu'ils n'autoriseraient pas les moudjahidine à rentrer dans Kaboul et qu'ils chercheraient un compromis avec des talibans modérés auxquels, entre parenthèses, ils n'ont jamais cru, ils ont laissé faire. L'armée américaine qui n'occupera pas le terrain dispose ainsi de points d'appuis intéressants qui lui permettra de lancer des raids de commandos dans la région de Kandahar, fief des talibans et repaire de Ben Laden et sa légion. Car pour Washington, il est bien évident que l'opération doit conduire à l'élimination du régime taliban et à l'éradication de toute guérilla en Afghanistan. Et au delà de cette véritable opération de police internationale, faire comprendre à des pays de non-droit ou de non-Etat comme le Yémen ou la Somalie, que le laxisme et la permissivité qui permettent aux groupes terroristes de prospérer ne seront plus admis.
Déroute ou retrait tactique ?
La prise rapide de Kaboul ou de Mazar-e-Charif a surpris, mais à y regarder de plus près, elle était dans l'ordre des choses. Olivier Roy, spécialiste de l'islam politique et directeur de recherches au CNRS s'attendait à davantage de résistance de la part des milices talibanes, mais il constate "qu'ils se sont comportés comme des Afghans normaux", poursuivant : "Ce qui se passe ressemble à l'effondrement des communistes en 1992 et à celui de Massoud en 1996... C'est le mode de guerre afghan" (1). C'est l'opinion que soutient également le webzine Stratfor qui estime que "les avances rapides sont la norme en Afghanistan", en raison des distances, de la faible densité de population, d'un habitat rural dispersé et des difficultés d'approvisionnement. Et d'ajouter qu'il n'est pas nécessaire d'engager des forces importantes - l'effectif soviétique s'est limité au maximum à 90 000 hommes - car il ne s'agit pas d'installer des garnisons pour tenir l'ensemble du pays, mais de tenir quelques points stratégiques tels que carrefours, débouchés de vallées ou cols. Et lorsque l'un de ces verrous saute, les troupes attaquantes peuvent se lancer dans la brèche et lancer des offensives éclairs (2).
Il ne faut toutefois pas se méprendre car ce repli qui s'apparente à un raccourcissement de front dans une guerre classique a parfaitement été orchestré. Des éléments retardateurs étrangers ont été laissés sur place : ainsi, à Mazar-e-Charif, ce sont des Pakistanais qui ont protégé la retraite, et à Kaboul des Arabes. Des arrières-gardes talibanes blindées, au sud de Kaboul, ont bloqué temporairement les forces de l'Alliance du Nord pour permettre une esquive en bon ordre, laquelle s'est déroulée de nuit pour éviter des frappes aériennes américaines.
Là encore, nous devons relever l'un des caractéristiques des guerres en Afghanistan. Les loyautés restent locales et s'affirment entre clans. Le noyau dur des talibans appartient aux Pachtounes Durani établis dans la région de Kandahar et du Sud. Il a formé des alliances avec les Pachtounes Ghilzai qui se trouvent autour de Kaboul et à l'Est. La retraite tactique des anciens maîtres du pouvoir correspondrait bien alors à une intention de resserer les rangs dans la zone de Kandahar où le relief est favorable et les solidarités nombreuses. C'est l'analyse que fait Olivier Roy : "il y a un autre schéma typique en Afghanistan : on se bat sur son territoire propre". Mais il ajoute : "les talibans ne sont pas un mouvement de guérilla, ils en sont incapables, c'est un mouvement urbain. S'ils perdent Kandahar, ils sont fichus" (1).
Et Ben Laden avec sa Qaïda dans tout cela ?
Si les talibans s'effondrent, qu'adviendra-t-il de Ben Laden et de ses guérilléros fanatiques de la Qaïda. Avec les défections qui se produiront dans les rangs talibans, Ben Laden se retrouvera isolé. Il peut certes poursuivre le combat avec quelques chances de créer un abcès de fixation. Il doit néanmoins savoir deux choses. D'une part, il y aura des pertes non négligeables dans ses rangs. Ainsi, Ataf, le numéro 2 de la Qaïda a déjà été tué le 16 novembre. D'autre part, il sera considéré par tous comme un paria et vivra dans une situation de cavale permanente, ce qui réduira considérablement ses capacités opérationnelles. On imagine mal le Yémen ou la Somalie l'accueilir sur leur sol. Et d'ailleurs comment les rejoindrait-il ?
Reste l'option pakistanaise. On sait que l'Afghanistan entretient une frontière de quelques 2000 km avec le Pakistan. On sait aussi que cette frontière est particulièrement poreuse dans la mesure où des clans pachtounes vivent à cheval dessus dans des zones de non droit. Or, la question qui se pose n'est pas de savoit si le gouvernement pakistanais réagira, mais s'il pourra réagir.
Les risques d'explosion régionale
Dire qu'Islamabad est le grand perdant est un euphémisme. Le Pakistan est en réalité le dindon de la farce. Avec une population pachtounes de quelques 15 %, une armée et des services secrets dominés par cette ethnie, le Pakistan est devenu plus que le maillon faible de la coalition. Il est carrément en danger d'implosion. Deux scénarios peuvent être retenus qui conduiraient l'un comme l'autre à l'éclatement du Pakistan.
Dans une première hypothèse, les talibans résistent dans la poche de Kandahar. Dans ce cas, ils peuvent recevoir des soutiens en armes, hommes et munitions, peut-être avec la complicité de l'Inter Services Intelligence, l'ISI, c'est à dire les services secrets pakistanais qui leur sont favorables. Ils seront également aidés par les tribus pachtounes transfrontalières que l'armée d'Islamabad est incapable de contrôler, et par les islamistes des régions de Peshawar et Quetta. Conséquence immédiate, le pouvoir du général Mucharraf se trouverait en porte-à-faux, voire menacé par un coup d'Etat.
Dans une deuxième hypothèse, les talibans de Kandahar se débandent et rejoignent leurs villages ou, pour les plus engagés, les Arabes et les Pakistanais de la Qaïda, la région transfrontalière et les zones de Peshawar ou Quetta. Autant dire que ces éléments apporteront le désordre que ni le gouvernement d'Islamabad, ni même l'ISI, ne pourront accepter. La solution pour s'en débarrasser pourrait alors consister à les diriger vers le Cachemire afin qu'ils y mènent la lutte contre l'Inde. On voit les dangers d'une telle situation, d'autant que nombreux sont les chefs de guerre du Front uni, autre appellation de l'Alliance du Nord, entretiennent précisément des liens avec la République indienne.
Vers un éclatement des alliances et coalitions ?
Toujours est-il qu'une crise aiguë au Pakistan aurait des répercussions régionales, pour ne pas dire internationales. Premier pays à risquer la déstabilisation, l'Arabie saoudite. Le royaume n'est pas un Etat, mais une famille dont le pouvoir s'appuie sur le wahhabisme, dont sont précisément issus les talibans. Or des fissures sont d'ores et déjà apparues entre Riyad et son pilier religieux. Il faut notamment penser aux oulémas qui se sont déconsidérés à la veille de la guerre du Golfe en acceptant la présence de soldats américains sur le sol saoudien, considéré comme sacré. Ceci a entraîné une certaine radicalisation dont la présence majoritaire de Saoudiens dans les avions kamikazes lancés sur les Twin Towers et le Pentagone rend compte.
Le Moyen-Orient serait également touché, alors que le conflit israélo-palestinien se poursuit, sans grande chance de réglement à brève échénace, servant de catalyseur à tous les extrémismes. Qu'adviendrait-il alors de régimes policiers comme ceux de la Syrie ou de l'Egypte ? Seraient-ils balayés par la tourmente, alors que l'Iran tirerait son épingle du jeu et deviendrait le pays fort du Golfe qui pourrait relayer l'Arabie saoudite dans la régulation des flux pétroliers.
En Afghanistan même, et les premiers jours de la victoire de l'Alliance du Nord ne rendent pas optimiste, c'est l'anarchie qu'a connu le pays avant l'ordre des talibans qui pourrait dominer. Déjà, à Mazar-e-Charif, trois factions se partagent le pouvoir et, selon les dernières dépêches, les forces occidentales, françaises et britanniques, sensées sécuriser les aérodromes et les voies de communication pour permettre à l'aide humanitaire d'arriver, ne sont pas franchement les bienvenues et sont même invitées à quitter le pays.
Les Russes ne sont pas en reste. Alliés des Etats-Unis dans la grande coalition antiterrorriste du président Bush, ils semblent désormais prendre leurs distances. Ils viennent ainsi de faire revenir à Kaboul Burhanuddin Rabbani, l'ancien président, tablant sur sa légitimité passée pour imposer à nouveau leur influence. Dans ce contexte, que pourra bien faire l'Algérien Lakhdar Brahimi, représentant spécial de l'ONU, qui devra se débattre entre les appétits des uns et des autres, dans un climat où les T-55, les tenues camouflées et les Kalachnikovs tiennent encore le haut du pavé (3) ? Décidément, cette victoire ressemble à un piège !
Jean-Michel Staebler, 17 novembre 2001
(1) Le Monde, 16 novembre 2001
(2) Stratfor.com
(3) Lire dans l'Express du 15 novembre :Les nouveaux maître de Kaboul